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28 décembre 2014 7 28 /12 /décembre /2014 20:59
soupe du roi
soupe du roi

Mercredi soir dernier, nuit de la Nativité, une équipe de la section bretonne du Groupe d'Action Royaliste, suivant les traces de leurs camarades parisiens, a parcouru les rues de Rennes pour offrir aux pauvres des paniers de nourritures ainsi que des boissons chaudes.

Il nous tenait à cœur depuis longtemps de réaliser cette opération.

En effet, il incombe plus que jamais aux royalistes d'agir en chrétiens et de montrer leur esprit de résistance face à cette époque où règnent en maitresses absolues les deux faces hideuses de la Révolution que sont libéralisme et socialisme.

Nous devons être exemplaires.

Nous devons prendre pour modèle Saint Louis visitant les lépreux.

Nous devons aller vers nos "Seigneurs les Pauvres" pour les soutenir de mieux que nous le pouvons et de retisser les liens sociaux démolis depuis 200 ans.

Nos actions doivent être coordinatrices, en sens inverse de la spirale désorganisatrice enclenchée par la Révolution et dont nos concitoyens mesurent aujourd'hui pleinement les ravages.

La section du GAR dans son ensemble rend un salut appuyé à notre camarade Chan pour l'organisation de cette soirée. Nous n'en n'avions jamais douté, il mérite pleinement son titre de "Volontaire du Roi".

Souhaitons que cette première en Bretagne devienne pérenne et que beaucoup d'autres actions similaires suivent.

Notre jour viendra !
FP - GAR Bretagne.

Soupe du Roi - Noël 2014 - GAR Bretagne
Soupe du Roi - Noël 2014 - GAR Bretagne
Soupe du Roi - Noël 2014 - GAR Bretagne

Soupe du Roi - Noël 2014 - GAR Bretagne

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28 décembre 2014 7 28 /12 /décembre /2014 20:50

Les socialistes font preuve d'une grande schizophrénie dans l'affaire du « travail du dimanche » : opposés à son principe même quand ils étaient dans l'opposition, voici que c'est le Pouvoir socialiste qui, de MM. Macron et Fabius (les plus acharnés à l'ouverture dominicale et nocturne des magasins à Paris et dans les grandes villes) à MM. Valls et Hollande (les actuels « tauliers » de la République), décide de « libéraliser » les dimanches, au risque d'abîmer un peu plus les liens sociaux et familiaux déjà bien éprouvés par cet individualisme de masse qui est le meilleur moyen mais aussi fondement de la société de consommation. Bien sûr, il y a la résistance de nombreux socialistes dont certains issus d'une tradition catholique ou d'une tradition socialiste ouvriériste, voire proudhonienne, mais une résistance qui risque de s'effacer devant la peur de la déconvenue électorale en cas de dissolution de l'Assemblée, chantage d'un exécutif aux abois, soumis aux pressions de Bruxelles et de Berlin pour mener des réformes dites « nécessaires » et réduire un endettement public devenu un boulet pour tout gouvernement, mais aussi (et surtout ?) un argument pour tous ceux qui veulent réduire le politique à la soumission au seul domaine économique...

Or, il est quelque chose qui m'interpelle depuis un bon moment : comment se fait-il, au regard des discours « libéralisateurs » sur le travail dominical, que ceux qui les avancent oublient de rappeler que l'Allemagne, première puissance économique de l'Union européenne, n'use pas de cette ouverture des magasins le dimanche, comme on peut le constater en Bavière, première région économique du pays et au plus haut revenu moyen par habitant en Allemagne ? D'ailleurs, à lire et écouter Angela Merkel, ce n'est pas vraiment la réforme la plus immédiate qu'elle demande à la France ! Je me trompe peut-être, mais il ne me semble pas l'avoir entendu une seule fois évoquer cette question-là, alors que les changements qu'elle demande, parfois peu poliment au regard de notre fierté nationale (qui n'est rien d'autre qu'un amour-propre bien placé et raisonné qui ordonne un sentiment bien naturel), visent bien plutôt la Dépense publique !

 

Avec Merkel, ça ne rigole pas !

Avec Merkel, ça ne rigole pas !

De plus, les promoteurs du travail dominical oublient de regarder l'expérience récente du Danemark qui, depuis octobre 2012, a légalisé cette ouverture des magasins le dimanche : les résultats ne se sont pas faits attendre, et sont significatifs de ce qu'il adviendrait, concrètement, si la France cédait aux sirènes d'un libéralisme qui ne croit pas vraiment en la liberté mais aux profits que l'on peut en tirer, dans la seule logique franklinienne du « Time is money »... Le quotidien La Croix (mardi 2 décembre 2014) évoque cette expérience danoise sous le titre explicite « Place nette pour les enseignes à bas prix » : « Dans d'autres communes du royaume, petites ou grandes, bon nombre de boulangeries, épiceries, magasins de vêtements, d'électronique mettent la clé sous la porte. La concurrence est devenue trop rude face aux grandes structures qui, elles, peuvent se permettre d'embaucher du personnel pour profiter des possibilités données par la loi depuis le 1er octobre 2012.

 

 

 

 

« Auparavant, tous les magasins, hormis les boulangeries, devaient être fermés à la clientèle entre le samedi à 17 heures et le lundi matin à 6 heures. Cette limitation a désormais disparu. Seules exceptions : une bonne douzaine de jours fériés, y compris Noël, le 31 décembre (à partir de 15 heures) et le jour de l'An.

 

 

 

 

« Les principaux gagnants sont les chaînes de supermarché et les grands magasins discount. Le leader du secteur dans le pays, Dansk Supermarcked, a rapidement vu sa part de marché augmenter (à plus de 35%), grâce au succès de sa chaîne discount Netto : les magasins à l'enseigne jaune sont ouverts tous les jours de la semaine de 8 à 22 heures.

 

 

 

 

« Difficile de rivaliser pour les commerces de petite taille, qui avaient déjà fort à faire pour résister à la vente en ligne et à la crise, depuis 2008. Un an après l'entrée en vigueur de la loi, les boutiques et les supérettes de Copenhague et sa banlieue avaient déjà enregistré « une baisse de 30 % à 50 % de leurs chiffres d'affaires » (...) » Ainsi l'on constate que cette ouverture dominicale demandée à grands cris par quelques grandes enseignes et des consommateurs avides et impatients, désormais dépendants d'une immédiateté qui profite aussi, de plus en plus, aux boutiques en ligne telles Amazon au détriment des boutiques « réelles », ne profite guère, en revanche, aux « petits » commerces et entraîne, en fait, la dévitalisation des centres-villes et des faubourgs, et cela pour tous les jours de la semaine... Est-ce cela que l'on veut pour la France ? Et qui peut chiffrer les emplois ainsi perdus ?

Travail du dimanche : l'expérience danoise.

En plus d'entraîner la désertification commerciale des centres-villes, le travail du dimanche précarise l'emploi : « Pour servir la clientèle le dimanche, mais aussi en soirée, les employeurs ont de plus en plus recours au temps partiel. Celui-ci représente 70 % des emplois du secteur, selon le syndicat HK Handel. « On ne pourra bientôt plus vivre de son travail dans cette branche, ce ne sera plus qu'un complément à autre chose », regrettait le président du syndicat, Per Tonnersen, dans le journal Berlingske du 28 novembre.

 

 

 

 

« D'autant qu'en 2007, neuf jeunes sur dix ayant choisi une formation aux métiers du commerce trouvaient un emploi dans les deux mois qui suivaient leur entrée sur le marché du travail. Désormais, ils ne sont que deux sur trois. »

 

 

 

 

L'expérience danoise, qui montre qu'il n'y a, en fait,aucune réelle et honnête concurrence entre petits magasins et grandes enseignes, mais juste l'écrasement des « indépendants » et des « petits » par la grande distribution, devrait être plus souvent citée et étudiée, y compris par les socialistes qui s'opposent à l'élargissement de l'ouverture des magasins le dimanche : ils y trouveraient nombre d'arguments à avancer face aux illusions et aux tentations « libéralistes » de MM. Macron et consorts...

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 16:40
Beljanski  et le cancer : on a tout fait pour que vous ayez peur

Beljanski : ce nom restera gravé dans l’histoire de la lutte contre le cancer. Il y a vingt ans, le succès des produits mis au point par ce grand scientifique s’est répandu sous le manteau comme une traînée de poudre chez les malades du cancer. Et la poudre a pris feu… Beaucoup d'entre vous connaissent la suite : la fin dramatique d’un homme poursuivi à mort par les autorités judiciaires françaises. Son nom, sa réputation scientifique, ses produits, frappés d’anathème. Un acharnement sournois et dissuasif est, depuis, à l’œuvre, qui nous laisse croire en 2014 que les produits Beljanski sont interdits tout en faisant passer pour un danger sanitaire le seul fait d’en parler. Et pourtant : des centaines, des milliers de patients suivent les traitements originaux et en sont satisfaits, en France comme ailleurs et plus souvent qu’on ne le croit avec la coopération de leur médecin.

Cet article vous paraîtra peut-être un peu long, mais si vous avez le cancer, lisez-le jusqu'au bout, c'est important, et en plus... passionnant.

Tant de contre-publicité et de contrefaçons pour rien ?

Que n’a-t-on dit, vu, entendu… Des livres entiers ont été écrits sur le sujet et des kilomètres d’informations, contradictoires, se déroulent sur le Net. Des hommages, certes, mais de méchantes accusations souvent, de pseudo « démystifications ».

Les autorités de santé et les labos pharmaceutiques peuvent se frotter les mains. Leur incroyable travail de sape a porté ses fruits. Dans les grands médias, c’est le black-out, avec juste ce qu’il faut de désinformation de temps à autre… Pour encore dissuader les récalcitrants, sait-on jamais… Mais pas un mot qui pourrait laisser penser qu’il n’y a rien d’illégal à utiliser un produit Beljanski !

 

La suite de cet article sur le site du GROUPE d'ACTION ROYALISTE

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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 07:26

Le redécoupage régional de M. Hollande est une escroquerie à grande échelle : décidé, dans certains cas, à la dernière minute et après des tractations parfois bien peu honorables, il apparaît comme un assemblage purement technique, simple addition de régions destinée à créer des ensembles purement administratifs selon des critères vaguement économiques et selon des calculs dans lesquels les sentiments et l'histoire n'ont aucune place. En somme, voici une nouvelle manifestation de ce jacobinisme détestable qui est, depuis les origines, la marque de fabrique de la République, toujours centralisatrice dans ses profondeurs et ses pratiques institutionnelles !

 

Un découpage républicain, à l'image de la République...

Pourtant, l'occasion était belle de réparer les injustices des anciens découpages, autant ceux des départements nés de la Révolution que ceux des régions nées de la technocratie vichyste puis de la Quatrième République : occasion manquée, une fois de plus ! Ainsi, Nantes restera dans des Pays de la Loire sans réelle identité commune tandis que la Bretagne continuera à pleurer sa capitale des Ducs condamnée à rester de l'autre côté de ses frontières administratives... Et nos féodaux républicains viendront ensuite se plaindre du ressentiment des électeurs à leur égard ! En tout cas, les Bretons ont de quoi nourrir leur colère, déjà vive ces temps derniers, et les régionalistes, en particulier ceux qui se revendiquent de gauche (militants de l'Union Démocratique Bretonne, dont certains sont mes amis de longue date), peuvent méditer sur l'idéologie véritable d'un Parti Socialiste qui, loin du régionalisme discret de François Mitterrand, préfère raisonner en chiffres statistiques et « grandes eurorégions » technocratiques que penser en termes de mémoire et de destin. Le PS devrait pourtant savoir que l'on n'est pas amoureux d'un taux de croissance ou d'un cadre administratif, mais bien plutôt d'une terre, d'une histoire, parfois de mythes, qui donnent aux femmes et aux hommes d'un lieu des raisons de vivre quand l'Economique ne nous donne que des moyens d'existence qui, s'ils sont utiles pour remplir les estomacs, ne suffisent pas à faire battre le coeur des peuples !

Ainsi, ce combat ancien pour la reconnaissance de la Bretagne dans ses limites historiques va continuer : mais il me semble que le projet actuel du gouvernement, projet qui a surtout fait des mécontents dans tous les coins de France, nous rappelle que la République n'est plus qu'une structure froide et que son idéologie anhistorique est la négation des différentes formes d'enracinement qui, pourtant, permettent aux hommes et aux sociétés de ne pas devenir les esclaves de l'Economique et d'une mondialisation qui ne veut reconnaître que d'éternels nomades individualistes, simples consommateurs de

Un découpage républicain, à l'image de la République...

Le combat royaliste pour les racines, celles qui permettent aux arbres humains et sociaux de monter au plus haut et de résister aux tempêtes de l'histoire et à celles, parfois pires, de l'amnésie, est un combat toujours plus nécessaire : en piétinant les fruits des générations passées au nom d'une froide géométrie économiciste, la République de MM. Hollande et Valls risque bien de réveiller contre elle quelques chouanneries anciennes et d'en susciter quelques nouvelles...

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30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 15:07

La déclaration de M. Hollande de lundi soir était fort étrange et n'a pas eu d'autre effet que de déconsidérer un peu plus le président et son action, en particulier à travers cette forme d'amateurisme qui semble presque revendiquée, jusqu'au lapsus présidentiel même pas corrigé alors que l'intervention était enregistrée et non retransmise en direct : lapsus révélateur, non dans ce qu'il disait mais par ce qu'il démontrait, cette sorte de dilettantisme qui affecte la tête de l'Etat, insouciance bien peu recommandable dans la période que nous traversons... En somme, dans son exercice de la plus haute magistrature de l'Etat, le président manque de cette rigueur qu'il veut imposer aux Français en économie.

Conjuguée à l'effondrement de son socle électoral et à l'implosion de la principale formation parlementaire d'opposition au lendemain d'une élection européenne qui a vu l'affirmation de la contestation par les urnes, cette attitude de renoncement politique accélère la désagréable impression d'abaissement de la France dans la hiérarchie des puissances en Europe : ainsi, la France défaillante laisse-t-elle la place à une Italie qui, à travers son président du Conseil Matteo Renzi, paraît vouloir reprendre son destin en mains et imposer son tempo à l'Europe en profitant de sa prochaine présidence du Conseil de l'Union européenne à partir de juillet, promettant de défendre alors un ambitieux et volontariste programme de relance de la croissance.

Cette défaillance de la France en Europe est « la conséquence des inconséquences » de la République hollandiste, et il n'y a pas à s'en réjouir car elle confirme que c'est bien la France et ses Français qui ont le plus à souffrir de la République, avant même une Europe qui, à défaut de pouvoir se passer de notre pays, accepte sa rétrogradation au sein de sa hiérarchie interne.

 

            Doit-on se contenter de ce constat désastreux ? Non, bien sûr, mais il semble bien difficile, désormais, de nier la responsabilité d'un système et de sa classe dominante (et discutante, selon le mot intelligent de Max Weber) qui le sert et qui s'en sert au lieu de servir le pays réel et actif, le « pays vif » qui veut aimer et transmettre, s'aimer et durer. Le déclin n'est jamais une fatalité, il n'est que le résultat d'un découragement, d'un déni de réalité ou d'une paresse de l'esprit, d'un manque d'espérance aussi. Il manque à la République ce souffle nécessaire qui anime les êtres et les nations, et, sans doute, comme le rappelait le républicain conséquent Régis Debray il y a quelques années, il lui manque aussi et surtout « une famille royale » pour l'incarner dans les bons moments comme dans ceux de doute et d'angoisse...

Sans doute, la « famille » n'y suffira pas, au moins dans les premières années : il lui faudra une tête pour assumer la plus haute magistrature de l'Etat qui se devra d'être active et profondément, éminemment politique pour redresser la barre d'un pays qui, aujourd'hui, semble à la dérive, livré aux vents mauvais et contraires de la mondialisation incontrôlée et aux tempêtes multiformes de la colère, pas toujours bonne conseillère quand elle s'aveugle elle-même ou qu'elle oublie le sens des réalités et celui de la mesure, qualité que les rois ont toujours rappelée dans cette formule si juste : « savoir raison garder ».

 

            En ce mardi gris aussi triste qu'une fin de règne, il faut poser les jalons d'une nouvelle espérance française, d'une nécessaire action capétienne et, en attendant le Roi, assumer une régence de la passion française que la République a aujourd'hui oubliée, fille ingrate d'une France qui, pourtant, l'a aussi aimée, jadis...

 

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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 14:39
Mieux servir l'ensemble européen

Tribune de Jean-Philippe Chauvin.

Ouest-France 19 mai 2014

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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 06:00

Je poursuis ma campagne royaliste pour l’élection européenne du dimanche 25 mai : tractages, affichages (principalement sur les panneaux électoraux officiels), entretiens avec des radios et des télés locales, réunions de travail avec des militants royalistes, discussions avec des passants ou des personnes surtout curieuses de savoir pourquoi je suis royaliste ou soucieux de me manifester leur opinion sur la construction européenne actuelle, opinion souvent peu flatteuse à l’égard d’icelle

 

De nombreuses questions mais aussi de multiples objections ont été posées et opposées au royaliste que je suis, et cela me pousse à travailler encore et encore sur le thème de l’Europe qui, quoi qu’il arrive, va sans doute rester un ensemble de débats, parfois de fractures, au sein de notre société et de celle de nos voisins : les tempêtes qui s’annoncent n’épargneront pas l’Union européenne et les Etats qui la composent, au moins avant qu’elle ne se décompose, ce qui n’est pas à exclure au regard de l’histoire et des forces gigantesques que la mondialisation réveille et soulève, des forces malheureusement parfois cruelles et vengeresses, comme le rappelle régulièrement Jean-Michel Quatrepoint au fil de ses ouvrages, de ses articles et de ses conférences.

 

Ce qui est certain, c’est que l’idée d’Europe sort très affaiblie de cette campagne électorale et de moins en moins populaire malgré les efforts désespérés mais bien vains de la famille Hutin dans Ouest-France et de ceux des « grands croyants » de l’européisme que sont M. Lamassoure et Mme Guigou, qui apparaissent aux yeux des citoyens comme des « privilégiés de l’Europe », impression terriblement contre-productive en ces heures compliquées et difficiles pour nombre de nos concitoyens. Je me souviens d’ailleurs avoir rencontré M. Lamassoure dans l’été 1987 lors d’une université d’été des Jeunes Giscardiens à laquelle j’avais été invité (en tant que « journaliste royaliste »…) par un ami centriste, et son europtimisme exalté m’avait mis mal à l’aise : j’avais l’impression qu’il était engagé dans une sorte de combat qui visait à défaire rageusement la nation France (tout en prétendant le contraire, bien sûr) pour arriver à fonder une sorte de paradis sur terre qui se serait appelé « Europe », et il avait pris des accents lyriques pour demander aux participants de cette assemblée de jeunes libéraux de détruire les barrières des frontières de la Communauté économique européenne (qui ne s’appelait pas encore Union) au premier jour de 1992. Ce 1er janvier-là était déjà annoncé comme une date merveilleuse ouvrant une ère de prospérité, de plein emploi et de puissance tranquille puisque l’Acte Unique européen signé en 1986 et qui achevait la formation d’un Grand marché libre-échangiste, autant pour les hommes que (surtout…) pour les capitaux, achèverait alors de se déployer… Inutile de dire que réécouter son discours de l’époque serait sans doute d’une grande cruauté ! Mais il est toujours là, sans honte, à déverser les mêmes arguments et sans voir que la réalité a depuis longtemps abandonné le sillon de ses illusions

 

J’ai le même malaise, qui s’est depuis longtemps transformé en une sorte de colère froide permanente, à l’égard de ses diseurs de bonne aventure qui ne se remettent pas en cause et nous serinent à longueur de discours que la situation serait pire encore si l’euro n’était pas là, ou si l’Union n’existait pas, etc. Avec des « si », on peut bien mettre Paris en bouteille, cela ne change rien à l’affaire, et il suffit de traverser notre pays, pourtant moins mal en point que le Portugal ou la Grèce, pour constater que la promesse d’une Europe joyeuse n’est plus qu’un repoussoir pour toutes ces personnes qui souffrent de ne pas avoir d’emploi, de ne pas être écoutées, de ne pas être reconnues, et à qui l’on demande de voter pour élire des députés qui, une fois à Bruxelles et à Strasbourg, « font l’Europe » et oublient un peu trop facilement ceux qui les ont élus : d’ailleurs, qui connaît « ses » députés européens ?

 

Colère aussi devant l’hypocrisie de la classe politique qui parle de démocratie à tout bout de champ mais se refuse à engager des procédures référendaires sur les thèmes qui, pourtant, touchent la vie de nos concitoyens ; cette classe politique qui a contourné le vote français (mais aussi celui des Pays-Bas, encore plus massif dans son refus) sur la constitution européenne, pour mieux imposer cette même constitution à peine amendée par le mécanisme parlementaire d’une démocratie représentative de moins en moins populaire et de plus en plus discréditée.

 

Soyons clair : je ne suis pas un adepte d’une démocratie totale où tout passerait par la « Vox populi », et je méfie parfois des démagogies qui se cachent derrière les appels au peuple. Mais cette prudence ne m’empêche pas de considérer que le référendum, appliqué avec un certain discernement, peut être une excellente chose, et les Suisses, après tout, sont plus raisonnables (sans être moins libres) que nos ancêtres athéniens…

 

Ma colère se nourrit aussi de la méconnaissance par les élites européistes des conséquences de leurs décisions et oukases : le traitement, d’une brutalité sans égale (et sans réserve) dans un pays démocratique européen contemporain, qui a été réservé à la Grèce (avant le Portugal et l’Espagne) par la fameuse troïka FMI-Commission européenne-Banque centrale européenne n’a pas fait ciller ces mêmes européistes pour qui la ligne d’horizon reste la seule réduction des déficits et le remboursement des dettes astronomiques contractées par un pays à qui l’on a fait croire que le bonheur était dans cette Europe où l’argent semblait si facile et toujours éternel. Et pourtant ! Sans méconnaître les fautes des gouvernements successifs d’Athènes et la part de responsabilité des consommateurs et citoyens grecs eux-mêmes, un peu d’humanité n’aurait pas nui dans cette affaire plutôt que de traiter la Grèce toute entière comme une nation coupable et de lui imposer ce « talon de fer » d’une véritable dictature économique. Que les salaires aient été amoindris de 30 à 40 % pour les fonctionnaires, que les retraites aient suivi la même pente, que le chômage touche plus du quart de la population active au moment où les aides sociales sont drastiquement diminuées, cela n’est pas anodin dans une société contemporaine qui a tout « réglé » sur la seule possession de l’argent et des moyens qu’il procure dans une société de consommation. Apprendre que près d’un tiers des Grecs renonce désormais à se soigner, que le taux de suicide a explosé depuis quatre ans, que l’espérance de vie pourrait décroître fortement dans la décennie qui vient, tout cela me choque ! Et nos européistes ? Pas un mot pour les populations qui souffrent mais des incitations au gouvernement grec à continuer sur la voie de la rigueur (en fait, une politique austéritaire) et du redressement budgétaire, et le constat statistique que « cela va mieux » pour l’Etat, désormais en train de revenir sur les marchés pour financer sa dette… Quel cynisme, ou quelle inconséquence ? Sans doute les deux…

 

C’est cela, entre autres, qui nourrit ma colère à l’égard d’une « Europe » qui, éperdue de libéralisme économique et d’égoïsme individualiste, oublie les Européens eux-mêmes et les traditions issues d’un long passé catholique et parfois royal (pour la France, en particulier), traditions de partage et d’entraide qui, pourtant, seraient bien nécessaires aujourd’hui pour apaiser les souffrances et les inquiétudes des plus faibles socialement. Et, si je mets des guillemets à cette « Europe-là », c’est parce que je suis de plus en plus persuadé qu’elle n’est qu’un moment de l’Europe et non son essence profonde, ni sa réalité souhaitable. L’histoire nous apprend que les empires périssent de leur vanité et de leur aveuglement : l’Union européenne, en oubliant cette mise en garde simple et en se voulant un empire (commercial, surtout…) de 500 millions d’habitants alors qu’elle est d’abord constituée de peuples et de nations différentes qui ne veulent pas disparaître, même pour l’Europe et dans l’Europe, a sans doute creusé son tombeau…

 

C’est aussi pour cette raison qu’il importe de ne pas confondre Union européenne et Europe : si l’Union européenne peut être condamnée, il est fort probable que l’Europe, elle, lui survivra et trouvera d’autres voies pour s’exprimer et s’épanouir

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 19:02

En ces temps d'élections, municipales il y a deux mois, européennes aujourd'hui, le discours politique tente de se replier sur ses fondamentaux. Hors, en terme d'économie, que tente-t-on de vendre au grand public, aux électeurs ? D'abord de la frayeur incitative : on fait peur au citoyen afin qu'il se déplace aux urnes pour contrer un danger (supposé ou réel, cela n'est pas la question) : contre le « populisme », la « décadence », la « guerre », le « chaos », etc...

Mais à part la peur, quel projet propose-t-on au peuple ? Quels sont les objectifs de notre classe dirigeante ?

La réponse est plutôt simple : de la Croissance pour moins de chômage.

Arnaud Montebourg par exemple déclarait le 13 mai que « la croissance ce sont des usines qui tournent et qui embauchent, qui s'implantent, des consommateurs qui ont du pouvoir d'achat ». Jean-Christophe Cambadélis quant à lui nous disait le 14 mai que le PS voulait une « Europe [ndr : comprendre l'UE] qui se tourne vers la croissance ».

Jean-Claude Michéa nous rappelle pourtant que l'accumulation en elle-même ne peut être un programme politique :

« quand je m'amuse avec mes élèves à leur poser la question "Êtes-vous pour l'augmentation de ... ?" Et puis je laisse un silence. Et là, timidement, il y a toujours deux ou trois élèves qui commencent à dire "L’augmentation de quoi, monsieur ?". Je dis : "Bonne question, dictée par le bon sens. L'augmentation ne peut pas être un programme en lui même."

Et bien, sachez que les maîtres de ce monde ont pourtant une position étrange. Pour eux, la Croissance, synonyme de l'augmentation indéfinie est une philosophie à part entière. Cette Croissance incorpore les choses les plus diverses. Le pétrolier qui s'échoue sur les plages de Bretagne ou d'Espagne, l'usine qui saute en Inde, les progrès de la délinquance. Tout ce qui produit de la valeur ajoutée engendre de la croissance et est bon pour l'humanité. »

Michéa dans "Le complexe d'Orphée" rapporte d'ailleurs l'histoire sordide et pathétique de l’île de Nauru, ayant vécu pendant des années grâce à l'extraction de phosphate de son sol. Malheureusement pour l'île et ses habitants, vivre d'une ressource finie mais en ayant un mode de vie tourné vers l'illimité s'est terminé par une catastrophe dans les années 1990.

Alors qu'est-ce que la Croissance ? La Croissance c'est vouloir remplir un jerrican de 20L d'eau quand on n'a à sa disposition qu'une bouteille de 1L. La Croissance c'est penser qu'on pourra vivre à 30 personnes dans un appartement de 30m2 de la même façon qu'on y vivait à deux. La Croissance c'est l'infini dans un monde limité en ressources et en espace. La Croissance en fin de compte c'est le caprice permanent de l'adulescent qui ne veut pas voir le réel.

On pourrai nous proposer une hypothétique conquête spatiale, mais, nous sommes encore loin de faire pousser du tofu sur Mars ou d'élever des chèvres sur Kepler 186f. Le but ne devrait pas être l'accroissement permanent, mais la qualité de vie de tout un chacun. Cela n'empêche pas l'humanité d'aller de l'avant sur le plan scientifique ou politique. Cela l'empêche par contre de détruire son habitat et finalement de s'autodétruire.

La deuxième entourloupe actuelle consiste à faire passer notre bonheur par le plein emploi, ou en tout cas la baisse du chômage. Mais l'important n'est pas que tous les individus en âge et capacité de travailler et de produire aient un emploi. L'important c'est que les personnes qui exercent un métier le fassent de façon digne et que le revenu de cette occupation salariée leur permettent, à eux et à leur famille, de vivre dignement.

Pour prendre un exemple concret, vaut-il mieux dans une famille que les deux parents travaillent quinze heures par semaine pour 400 euros par mois ou qu'un seul des deux parents exerce une activité rémunérée 1600 euros ?

Le plein emploi et le taux de chômage ne sont pas des critères valables. Le seul critère qui compte c'est la dignité de la personne humaine et donc du travailleur et ce quel que soit son travail. Le salaire de mon grand-père, ouvrier jusque dans les années 1980, lui a permis de faire vivre sa famille décemment, d'instruire et d'éduquer ses enfants, et de devenir propriétaire. L'époque actuelle, par la voix de ses thuriféraires, excommunie ce modèle.

La preuve c'est qu'aujourd'hui "en Union Européenne", le modèle est l'Allemagne. L'Allemagne du plein emploi et de la croissance. Pourtant, cette Allemagne c'est aussi celle d'un taux de pauvreté en constante augmentation.

L'introduction d'un salaire minimum horaire n'y changera rien puisque le grand patronat se tournera alors vers des contrats précaires, comme en Angleterre où le contrat « zéro-heure » a été et est encore un franc-succès...pour les grosses entreprises et même le service public. Un article du Figaro du 9 août 2013 nous apprend ainsi « qu'une étude allemande publiée l'année dernière souligne que la probabilité pour une personne en recherche d'emploi de trouver un contrat à durée indéterminée (CDI) en Europe a chuté de 7,7% entre 1998 et 2008 ». Ce n'était pas encore la « Crise »...

L'époque est au précaire pour le salarié, nous revenons doucement au dix-neuvième siècle. Alors rappelons ce que La Tour-du-Pin écrivait au XIXe siècle :

« Le principe de toute législation est, en effet, la justice; et le principe de la législation sociale est la justice sociale, d'où peut-être elle tire son nom. Or, la justice sociale veut que certaines classes de la société ne soient pas, par suite de la défectueuse organisation du travail dans cette société, vouées à tomber à la charge de la charité publique, alors que leur travail profite à des entreprises privées. Elle prétend rendre ainsi à César ce qui est à César, en imposant à la grande industrie la charge du prolétariat industriel. »

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 17:22
Revue de presse, février 2014

Il s'est passé pas mal de choses à Rennes et en Bretagne en général depuis notre dernière revue de presse, dans le secteur économique comme dans la vie politique. Sur Rennes, Mario Piromalli, le plus gros franchisé McDonald's d'Ile et Vilaine a racheté les murs de la brasserie Pica. Apparemment l'endroit ne sera pas l'emplacement d'un énième lieu de vente de burgers surgelés mais devrait rester une brasserie. Louable intention, comme la création par le même Piromalli de Yao, un fond de soutien destiné aux jeunes entrepreneurs bretons. Mais cette respectabilité achetée ne doit pas nous faire oublier le projet d'installation d'un McDo place Saint-Anne, endroit où les archéologues de l'INRAP ont récemment localisé la plus vieille place de Rennes. En 1340 les confréries des métiers de la ville fondaient sur ce même lieu l'hôpital Saint-Anne. Demain, on y construira peut-être un franchisé représentant ce que la sous-culture mondialisée peut produire de pire.

Une autre de ces enseignes du manque de goût standardisé devrait bientôt s'installer dans l'Ouest. Starbuck et ses cafés au gras veut créer quinze points de vente en cinq ans dans la régions. En ce qui concerne Rennes, on peut supposer une installation dans le monstre qu'est le centre Alma, dans le centre-ville et autour des pôles universitaires. En ce qui concerne le centre d'achat de Rennes sud, sa fréquentation serait si élevée que Ouest France nous apprend le 28 janvier que de nouveaux parkings seront bientôt nécessaires. La mairie socialiste n'a donc pas fini de bosser pour la croissance des franchises mondialisées.

Leurs opposants dans la course à la mairie sont de la même eau. Monsieur Chavannat est en effet favorable à l'ouverture de commerces en centre-ville le dimanche. Bientôt les familles pourront donc pendant leur repos dominical aller acheter des vêtement nordico-bengladeshis à H&M après avoir fait leurs emplettes de bricolage à Leroy-Merlin. Que de progrès et de bonheur en perspective !

Pendant ce temps dans la région de Nantes, les travaux de l'aéroport de Notre Dame des Landes devraient bientôt être autorisés par le préfet. Peut-être ce magnifique outil servira-t-il a importer des produits de consommation que l'on produisait jusqu'ici dans le bocage. Plus sérieusement la disparition de champs de culture et d'élevage pour faciliter le mouvement de l’hyper-classe en mouvement perpétuel est obscène. Il est temps de décentraliser en relocalisant les emplois, de repeupler les campagnes avec des artisans et des producteurs qui font du bon et du sain. Mais cela n'est pas à l'ordre du jour.
Je n'évoquerai pas ici les prochaines élections municipales mais nous pouvons quand même discuter d'un micro-événement qui aurait pu avoir des répercussions nationales s'il n'avait pas été le fait du camp du Bien. En effet, après avoir courageusement aspergé d’ammoniaque un conférencier au sein de l'université Rennes II et avoir dégradé le hall du bâtiment B de cette même université les zélateurs de la pensée correcte ont joué au Grand Soir dans le centre-ville de Rennes. Après avoir défoncé les vitrines de quelques agences bancaires et immobilières ainsi que la façade d'un commissariat, ils ont démocratiquement mis le feu à une voiture immatriculée en Mayenne au bout de la rue de Saint Malo devant un traiteur cambodgien qui a dû être épaté de voir la Liberté en action. Le propriétaire de la-dite voiture se convertira sans aucun doute bientôt au gauchisme militant. Mesdames et Messieurs les anti-fa dièse, bravo !

Bien entendu, le NPA35 se félicite dans un communiqué de presse de la réussite de l'opération et le maire Delaveau note que « le Front national, qui n’est pas un parti comme les autres, a choisi de tenir un meeting salle de la Cité, avec le sens de la provocation dont il est coutumier ». En gros, bien fait pour le FN et tout ça est de sa faute. Bien sûr, pas un mot de Valls sur ces événements. Les antifas sont une milice du PS.

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21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 15:31

Il y a déjà quelques temps nous évoquions l'offre politique quasi-inexistante dans sa diversité à Rennes. Ce n'est pas que cela nous touche beaucoup, mais nous le faisons remarquer pour deux raisons. La première est que la république soi-disant démocratique n'est que le produit de l'offre politique qu'elle propose, finissant par se mordre la queue et s'autodigérer. La deuxième étant qu'il est toujours drôle d'observer des gens prônant une diversité fantasmée à tous les étages ne vouloir l'appliquer que pour les autres. Et donc Le Mensuel de Rennes nous apprend dans deux articles datant du six et du vingt novembre que le Parti Communiste fera alliance avec le Parti Socialiste pendant que « l'opposition de gauche » sera composée d'Europe Écologie-Les Verts et du Front de Gauche. Pendant ce temps, Monsieur Chavanat se disputera les faveurs des électeurs de centre-droit avec Monsieur Lescure et le Front National fera 10% en servant de cocotte minute. Le Changement, notion apparemment intrinsèquement positive, ne nous fait ni chaud ni froid. Nous constaterons donc sans grand intérêt la continuité d'une classe politique rennaise qui n'est que le modèle réduit de sa grande sœur nationale où « les gens de gauche se donnent des coups de poignard dans le dos pour le pouvoir » et « les gens de droite se jettent de la boue à la figure pour rien ».


Puisque cette chronique a du retard, nous en profitons pour évoquer notre meilleure ennemie, Madame Taubira. Cette dernière plus roublarde politiquement que douée pour la récitation de littérature était à Rennes le cinq décembre où elle a rendu visite à ses futurs employés, les élèves de Science-Po. Remarquons que l'on ne qualifie même plus cette triste école d'Institut d’Études Politique. L'article de Ouest-France relatant l'événement nous apprend que la ministre a ainsi pu qualifier les journalistes de « sentinelles de la démocratie ». Nous n'en doutons pas une seconde mais ne l'interprétons peut-être pas de la même façon : « Encore un siècle de journalisme, et tous les mots pueront... ». Cela fait plus d'un siècle, la prophétie est donc plutôt juste. Madame la Garde des Seaux, brossant ses disciples dans le sens du poil, leur faisait également savoir qu'ils ne devaient « jamais renoncer à [leur] esprit critique ». Visiblement personne n'a rigolé à sa blague mais tout le monde a quand même chaudement applaudi.


Finalement, les manifestations des Bonnets Rouges ont été un bien plus grand succès que celles des syndicats qui appelaient à lutter contre le corporatisme. Alors espérons que cela soit un tournant dans la gestion de la question sociale française en rappelant que « le régime corporatif seul a pu assurer un droit propre à chaque individu, non pas un droit unique sans doute, puisqu'il provenait de fonctions diverses dans l'association, mais un respect égal de droits divers, et c'est là le fondement de tout ordre social digne de ce nom. »

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